Etape 63

3 octobre:

Le main, avant de Partir, nous avons la visite de deux responsables de la "Halte nautique" qui viennent pour nous faire payer notre ecale: 20 €.

Nous discutons avec eux et leur disons qu'il est dommage que les bateaux ne peuvent "remâter" à Bordeaux: ils sont étonnés et tombent des nues. Je pense que ce sont de bons commédiens, car l'éclusier de la dernière écluse ainsi que le "Livre de bord" (livre de navigation maritime) indiquent très clairement qu'il n'est pas possible de remater à Bordeaux, et qu'il faut aller jusqu'à Pauillac pour le faire.

Nous partons avec la marée jusqu'à Pauillac.

Nous arrivons à Pauillac 2 heures avant la marée basse par une marée normale (de coefficient moyen: entre 70 et 80). Nous devons raser la berge pour entrer au port.

Notre 1ère tentative échoue car nous touchons la vase. La deuxième réussit mais nous devons frôler le mur du port, sans visibilité, en espérant qu'aucun bateau ne vienne en face.

Il y a un fort courant, l'accostage n'est pas facile.

La carte marine indique qu'il doit rester 1 mètre d'eau par grande marée basse dans le port, mais ce n'est pas le cas. Au niveau de l'allée principal, il n'y a plus d'eau à marée basse. Il y a un grand besoin de draguer ce port, il leur faudrait creuser environ 2 mètres de vase pour être conforme à la carte maritime.

Port de Pauillac à marée haute:

Un gros bateau-hôtel est venu accoster au port.

Nous préparons le bateau pour le "remâtage" prévu demain.

Notre trajet du jour (trait en jaune):

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